Les motets au XXè siècle
1- Maurice Duruflé,
4 Motets sur des thèmes grégoriens op.10
Ubi Caritas
Tota Pulchra es
Tu es petrus
Tantum Ergo
2-Aaron Copland,
Four Motets
Help us
Thou, O Jehovah, abideth forever
Have mercy on us, O my Lord
Sing ye praises to our King
3-Knut Nystedt,
Three Motets op.43
Thus saithe the Lord
Peace, I leave with you
I will praise thee, O Lord
4-Francis Poulenc,
Salve Regina
5-Thierry Escaich
Alleluia
6-Alfred Desenclos
Nos Autem
7-Javier Busto
Ave Maria
Les pièces interprétées par l’ensemble vocal Nuances sont touchantes par leur clarté, leur sobriété mélodique et leur harmonie subtile.
Le motet, dont les origines remontent au XIIe siècle, trouve une place singulière dans l’histoire de la musique. Après avoir rayonné tout au long de la Renaissance, il trouve son épanouissement au siècle de Louis XIV. Passé de mode à la fin du XVIIIe siècle, il demeure au siècle suivant un genre mineur malgré une production abondante.
Au XXe siècle, l’inspiration des compositeurs balance entre de nouvelles expérimentations musicales et un retour à des formes passées. Ainsi, Duruflé et Nystedt renouent avec l’écriture grégorienne, Desenclos avec la tradition des premiers polyphonistes, Copland et Poulenc adoptent une orientation néo-classique.